[Le cri du peuple Tome 1 : Les canons du 18 mars | Vautrin, Tardi (Illustrateur)]
Une présentation de l'éditeur :
"Le récit s'ouvre à l'aube de la Commune de Paris, alors que monte la rumeur de la révolte et de l'espoir du peuple. Le cadavre d'une femme, serrant dans sa main un œil de verre portant le numéro 13, est découvert dans la Seine. Les polices secrètes mènent l'enquête tout en se livrant une guerre sans merci. Dans cette atmosphère survoltée et confuse, les protagonistes vont au-devant de leurs destins respectifs : Grondin a fait 20 ans de bagne et cherche celui dont il croit avoir endossé le crime. Théophile Mirecourt, le photographe, officie sur les barricades pour Le Cri du Peuple, le journal de Jules Vallès. Il se lie d'amitié avec le Capitaine Tarpagnan, qui lui-même risquera sa vie en tombant amoureux de “CafConc“, une belle aperçue le temps d'un mouvement de foule… Ainsi une multitude de personnages se croisent, se cherchent, s'affrontent ou s'évitent, leurs destinées se mêlent et peu à peu l'intrigue se noue sur fond de barricades, au son des chants révolutionnaires et des cris de tous les Gavroches."
Conclusion
Une série que je croyais avoir lue, mais je devais confondre avec "La Guerre des tranchées", un Nestor Burma ou un Adèle Blanc-Sec, de Tardi. A la base j'aime beaucoup le dessin et les ambiances urbaines de Tardi. Jumelé à l'histoire de Jean Vautrin, on a là une BD de grand calibre qui invite à se documenter sur la Commune de Paris (1870), cette sorte de révolution partie d'un mouvement populaire teinté d'utopie. En tout cas, je m'aperçois que je ne connais pas tellement cette période de notre histoire, à part justement quelques sentiments liés à des airs ou des personnages connus (Le temps des cerises, Louise Michel, Thiers...) C'est une période intrigante : entre révolution industrielle, poussée conservatrice (la république de Thiers) et donc utopie socialiste. Ca a des airs de 68.
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