Quand on entre dans ce roman, on se dit tout d'abord qu'on est tombé sur un recueil de nouvelles, comme il en existe beaucoup en science fiction. On passe ainsi de récits dans un monde désertique avec une civilisation qui fait penser à l'Afrique sub-saharienne, à des textes carrément space-opéra. Et puis on remarque des points communs et on s'accroche à ce qui s'apparente à une trame très construite. Quel est donc cet empereur qui semble omnipotent et omniscient ? Est-il réellement disparu ? Pourquoi des milliers de planètes sont consacrées au tissage de tapis de cheveux, tel une religion impitoyable ?...
Grâce à une écriture à la manière de contes, Andreas Eschbach peut proposer des textes colorés avec des histoires très différentes dans l'histoire principale. Il peut ainsi glisser des réflexions sur la famille, la religion, l'Etat, l'Histoire, les contacts entre des civilisations différentes. Chaque histoire est le morceau d'une grande histoire à laquelle on ne prête pas attention dans un premier temps. Elle se révèle progressivement pour culminer sur une fin très surprenante.
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