Le septième tome de la chronique des Pasquier est consacré à Cécile, la musicienne. Le livre raconte sa dernière année de mariage avec un philosophe, qu'elle a choisi pour son intelligence, froid don Juan qui paraît bien indigne d'elle. On assiste au fossé qui se creuse entre les époux jusqu'à la séparation inévitable. Autour d'eux gravite toute la famille. En particulier Joseph, qui ne pense qu'à s'enrichir, qui utilise les journaux pour manipuler les intellectuels humanistes en faveur de ses intérêts.
Les personnages sont toujours aussi vivants, leurs caractères fouillés. Le style de Duhamel est toujours aussi agréable et il sait alterner les moments dramatiques et les scènes purement humoristiques.
J'ai éprouvé un grand plaisir à relire ce roman.

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