Le roman développe un sujet original et intéressant : l'écrivain anonyme, le nègre, ou encore le ghost writer. Le héros, José Costa, rédige des articles de journaux, des discours politiques, des notices scientifiques pour d'illustres commanditaires au Brésil. De retour du congrès annuel des écrivains anonymes, une escale imprévue à Budapest déclenche chez lui une envie irrépressible d'apprendre le hongrois. Il partage dès lors sa vie entre son foyer à Rio et Budapest où il apprend voracement le hongrois. Tant et si bien qu'il devient capable d'exercer, là aussi, son métier de nègre.
Malheureusement, le style de ce roman ne me plaît guère : écriture confuse, désordonnée parfois, ponctuation aléatoire. Avec pourtant quelques perles, lorsqu'il évoque la création poétique ou la fraternité des écrivains anonymes.
----
[Recherchez la page de l'auteur de ce livre sur
Wikipedia]