Une réflection très intéressante sur l'acquisition du goût de la lecture chez les enfants et les adolescents : comment se fait-il que des enfants qui, quand ils sont petits, réclament tous les soirs qu'on leur lise une histoire, rechignent à ouvrir un livre quand ils sont plus grands ?
Pennac s'interroge alors sur ce qui fait qu'on aime lire, et sur ce que les adultes font quand ils apprennent aux enfants à lire qui peut mine de rien transformer l'acitivité de lecture en corvée. Le livre s'achève sur les droits imprescriptibles du lecteur, parmis lesquels deux qui me semblent particulièrement importants dans le contexte de ce livre sont le droit de ne pas lire, et le droit de lire n'importe quoi.
Je ne suis pas complètement d'accord avec tout ce que l'auteur raconte, notamment il à l'air de penser que de façon générale, on n'aime pas tellement parler des lectures qui nous ont touché, à part à des proches. Il n'a manifestement jamais fréquenté de site comme l'agora (ni discuté avec ses copains de classe quand il était jeune de la sortie du dernier livre de tel ou tel auteur de romans policiers ou de science fiction) ! J'ai par contre été enthousiasmée quand il raconte comment, lors du premier cours de français de l'année, il a pris le parti de faire la lecture à haute voix à ses élèves pour leur faire redécouvrir l'amour de la lecture et des histoires.
----
[Recherchez la page de l'auteur de ce livre sur
Wikipedia]
Afficher toutes les notes de lectures pour ce livre