Simonini souffre de pertes de mémoire. Pour y remédier, il décide d'écrire ses mémoires dans un journal intime mais découvre avec stupéfaction qu'un de ses voisins, un abbé, vient de temps en temps y ajouter des commentaires.
On comprend très vite que Simonini est schizophrène, paranoïaque mais aussi antisémite, anticlérical, anti franc-maçon, et surtout c'est un être fourbe, manipulateur, un faussaire de talent, un être vénal, bref tout à fait exécrable.
De Garibaldi à l'affaire Dreyfus on balaye à ses côtés l'histoire de l'Italie et de la France du XIXème siècle, des périodes troublées aux grandes inventions et réalisations.
Un récit pas toujours aisé à suivre, par sa complexité et les thèmes contradictoires traités. A noter les nombreuses illustrations qui rappellent celles que l'on trouve chez Jules Verne.
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