Fin du 19e siècle. Marlow se souvient d’un voyage mémorable sur le fleuve Congo et nous raconte son périple jusqu’au cœur de la forêt équatoriale. Un monde d’où l’homme ne revient pas indemne. Les descriptions de cette nature sauvage qui entoure la frêle embarcation du capitaine sont saisissantes. Quant à la place des colonisateurs qui semblent absurdes au sein de ce monde qui ne veut pas d’eux, c’est tout aussi intéressant. Reste la rencontre avec M. Kurtz qui est le but ultime de ce voyage. Cet homme qui semble s’être fait complètement envoûté par ce monde végétal à l’état brut, marquera fortement les esprits. Belle découverte de Joseph Conrad malgré une lecture pas très fluide par moment en raison peut-être de l’âge du roman. Un léger désagrément qui ne gâche en rien le très bon souvenir que je garderai de ce livre.
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