Déjà la mercenaire perçait sous l’activiste.
Carmen comate depuis trois ans dans une cuve amniotique sous l’œil inquisiteur et envieux de l’ex Première ministre britannique déçue et déchue. Interroger Carmen McCallum est une priorité mais le réveil tarde et l’heure tourne. Il suffit pourtant d’un rien pour que la bombe se dégoupille toute seule, de l’écho d’une chanson de Led Zeppelin par exemple. Revenue à elle, Carmen reprend les rênes de son existence malgré le carcan politico-scientifique qui l’immobilise. Elle a la hargne vissée au corps et veut retrouver l’assassin de son amoureux rocker. Elle sait que le Spectre a été mandaté par la Famille irlandaise pour l’éliminer mais elle ignore qui se cache derrière le masque. Ses soupçons vont la porter sur ses proches tour à tour mais la vérité est peut-être si criante qu’elle reste hors de portée.
Le tome 3 est la clé de voûte de la minisérie « Code McCallum ». L’héroïne auparavant ballotée entre activisme terroriste et imprésario de groupe rock se mue en tueuse froide et déterminée, future mercenaire implacable. Hormis l’échappée outrancière des griffes policières, tout de même superbement cadrée et rythmée, la lente remontée vers la vérité, la reconstitution de l’équipe d’activistes terroristes à l’époque de l’IRA Renaissante, le traçage du Spectre constituent une belle réussite. Le beau graphisme de Didier Cassegrain devient enfin visible sous une mise en couleur mieux maîtrisée. Les jalons sont posés et le préquelle donne envie de découvrir la série princeps.
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