Libelle et la bête.
Le capitalisme débridée ou néolibéralisme est un système « biocidaire » amoral qui marchandise les êtres et les choses afin d’en tirer profit quoi qu’il en coûte en dommages collatéraux. La planète est mise en coupe réglée pour une surexploitation effrénée, une prédation illimitée dans un contexte permanent d’injustice sociale et de saccage généralisé. Le libelle de l’historienne Ludivine Bantigny dont l’indignation est légitime manque pourtant sa cible. Peut-être cela tient-il à la charge émotionnelle induite dans les exemples choisis ou encore à la difficulté à comparer des individus avec un système aussi complexe ? Le texte semble avoir été écrit sur un coup de colère et il souffre d’un manque de rigueur dans la construction et l’argumentation. En posant des faits pourtant révoltants, on n’éclaire pas pour autant le fonctionnement de l’ultra libéralisme et son obsession à presser « l’orange bleue » qu’est la Terre. Le capitalisme aujourd’hui est bien une bête à soumettre mais bien peu de chose ne peut s’y opposer, le marxisme ayant vécu, hélas !
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