[L'autoroute sauvage. 2, Kilomètre sang | Mathieu Masmondet ; Zhang Xiaoyu]
Sang pour sang.
L’attaque de la ferme par les Indiens, ici la maison d’enfance délabrée de Mo, là des sauvages blancs à crêtes de punk, occupe la majeure partie du second tome de « L’autoroute sauvage ». L’épisode n’est pas sans rappeler « La nuit des morts-vivants » (1968) de George A. Romero où des réfugiés dans une ferme isolée se barricadent dans l’espoir de survivre à une attaque de zombies. Tortures, égorgements, décapitation scandent le récit riche en actions, rebondissements, effondrements. L’intrigue est relancée quand les pontes parisiens lancent une razzia auprès du baron local qui pensait pouvoir marchander habilement ses femmes esclaves. Pour Mo et Jin, malgré l’aura mortifère qui nimbe l’ancienne capitale en ruine, Paris devient la destination incontournable puisqu’Hélène y a été transférée dans l’espoir flou de retrouver sa sœur Anna. Violent, trépident, sans concession, le second volet du triptyque maintient le lecteur en haleine qui pressent que la conclusion du road movie post apocalyptique ne sera pas idyllique.
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