La terre sauvage est en fait une trilogie qui regroupe trois livres parus dans l’ancienne collection Fleuve noir Anticipation. Je connaissais le premier tome - L’autoroute sauvage – puisqu’il avait été un des titres qui m’avaient le plus marqué et forgé mon gout jamais démenti pour le genre postapocalyptique. Ne connaissant pas la suite et voulant renouer avec les lectures de ma jeunesse, j’ai donc immédiatement craqué pour ce livre et même si la mort en billes et l’île brûlée sont des suites moins prenantes que l’original, j’ai immédiatement retrouvé le style direct, sans fioritures de Julia Verlanger qui écrivait à l’époque sous le pseudonyme de Gilles Thomas. Une manière d’écrire très simple mais tout entière tournée vers l’efficacité, ce qui fait de la Terre sauvage un roman très distrayant qui m’a fait passer un très bon moment. Rien de bien nouveau puisqu’il s’agit des aventures de Gérald, un solitaire qui tente de survivre dans une France chaotique où l’unique souci des derniers humains et de rester en vie quitte à pratiquer le cannibalisme. Nous somme ici dans une sorte de Mad max à la française où l’action et l’aventure sont les maitres mots. J’adore ce genre de roman qui m’a fait découvrir la science-fiction dans mon adolescence et même si maintenant je me tourne plus souvent vers des livres plus « sérieux », j’aime parfois me replonger dans les trésors de la SF que Bragelonne a eu la bonne idée de rééditer.
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