Je n'ai pas retrouvé avec "Une femme" le plaisir que j'avais eu il y a deux mois à la lecture de "La place". "La place" est consacré à la vie du père de l'auteur, "Une femme" à celle de la mère mais dans les deux livres il est souvent question du couple et de l'auteure elle-même (leur unique fille) et j'ai souvent eu l'impression de relire ce que j'avais déjà lu dans le premier livre. Le côté "archiviste" des expressions populaires employées par les parents, mises entre guillemets dans le texte ("servir le cul des maîtres", "j'aurai vendu des cailloux !", "ne pas se laisser toucher le quat'sous" ...) est encore présent dans ce livre mais il renforce l'impression de "déjà-vu". Par ailleurs, il m'a semblé que, dans son portrait du père, entrait plus de complexité, une recherche des traces de l'éloignement progressif d'Annie de sa famille et de son milieu d'origine alors que le portrait de la mère est plus sec, avec moins de résonances intimes. Je suis un peu déçu, donc, mais pas au point de me freiner dans mon envie de continuer à explorer l’œuvre de cette auteure.
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