La montée des enfers.
Tandis que Nostradamus dicte ses prédictions hallucinées à son secrétaire, les voulant claires et lisibles à des siècles de distance, sa demeure qui abrite le jeune roi de France est assaillie par des succubes sous cape mais les Gascons veillent à la sécurité royale, tromblonnant et découpant à l’arrache. Pourtant rien n’y fait et l’escouade des ombres se rend maître des lieux. Afin d’éviter le massacre de sa famille, Nostradamus sait qu’il doit temporiser avec le diable, un prince méphitique et cornu du nom de Zagan, cornaqué sur Terre par un ancien condisciple médecin revenu d’entre les morts, Jules César Scaliger. Arthus Trivium, Angulus Dante et Angélique Obscura se dirigent à brides abattues vers Nostradamus afin de le secourir mais seront-ils en mesure de lutter contre les légions cannibales et le pouvoir surnaturel de Zagan ?
Si le second volume du diptyque est enlevé et trépidant, il plonge dans le fantastique avec toute la pacotille d’usage servie en accompagnement indigeste. Fort heureusement, l’album reprend du galon à travers le dessin, le découpage, les cadrages et les couleurs de Juan Luis Landa, maître enlumineur des visions de Nostradamus.

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