[Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants | Mathias Enard]
Michel-Ange s'est-il vraiment rendu à Constantinople à la demande du sultan Bajazet II ? Il semblerait que non, mais peu importe : Mathias Enard a imaginé pour ce roman que tel était le cas et qu'un fois sur place, il dessinait les plans d'un pont devant enjamber la fameuse "Corne d'Or" pour relier la quartier de "Stambul" (là où se trouve la vielle villee, avec Sainte-Sophie et le bazar) et celui de "Petra", avec le fort de Galata. Le livre mêle savamment la petite et la grand histoire, nous berce aux sons du luth et nous enivre de vin d'Orient et d'odeur d'épices. Il m'a semblé toutefois que les personnages secondaires étaient un peu maltraités par le romancier, notamment ce "danseur-danseuse" dont l’ambiguïté initiale me semblait mériter un autre sort que celui que l'auteur en fait. Pour mon premier titre de cet auteur, qui m'avait été chaudement recommandé, je m'avoue un peu déçu.
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