Comment se douter qu’un jeune de 18 ans [ndlr l'auteur a à peine plus de 18 ans] puisse écrire une telle histoire, celle de Nikolas, au passé triste et sombre, qui semble avoir déjà tout vécu ? Nikolas s’installe quelques mois dans un pays qui lui est inconnu, et se heurte à la langue, ainsi qu’aux à-priori du village et de ses habitants. Il écrit des lettres à son ancien amour, lettres qui restent lettres mortes puisqu’il les brûle. Se consume sa vie comme se consume ses lettres, à vives flammes, en douleur. Tout cela pour mieux repartir. Car sa vie n’est qu’une interminable fuite. Dès que la vie lui est plus douce, dès lors qu’il commence à s’attacher, le voilà reparti, loin, dans le froid et la douleur de ses souvenirs, mordants, grinçants, aux remords improbables, aux aveux impossibles.
----
[Recherchez la page de l'auteur de ce livre sur
Wikipedia]