Mon deuxième U4. L’action démarre dans la campagne bretonne avec Koridwen. Le lieu change mais pas la catastrophe qui a dévasté le monde. Un virus fulgurant a décimé quatre-vingt-dix pour cents de la population en épargnant presque exclusivement les adolescents de quinze à dix-huit ans. L’histoire se répète donc un peu. Après une période d’incertitude et d’angoisse, la jeune bretonne décide de se rendre à Paris pour un mystérieux rendez-vous. Comparé à Stéphane, l’autre fille de la série, j’ai trouvé Koridwen plus résolue et plus indépendante. Elle ne rejoindra d’ailleurs jamais les R-points organisés par les militaires pour contrôler la population et deviendra au fil de l’aventure une vraie baroudeuse. Pétrie de culture celtique par sa grand-mère, Kori est aussi un peu sorcière et croit fermement en sa bonne étoile. Potions, prédictions et présages font partie de son quotidien et cette dimension légèrement fantastique est plaisante. J’ai aussi beaucoup aimé la fin et le moment où les quatre héros se rencontrent. Des évènements que l’on a déjà vécus mais que l’on découvre d’un autre point de vue. C’est une bonne idée. En conclusion, même si l’ambiance est sensiblement la même que dans le premier épisode, je n’ai pas ressenti de lassitude pendant ma lecture et j’ai même préféré la fin bien plus surprenante.

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