Cette fois ce sont des objets qui rappellent ses souvenirs à Mme de Romilly.
“ Les chevaux de l’olympe” :Deux petits chevaux, évoquant une conférence donnée sur le cheval parlant d’Achille nous vaut un magnifique exposé sur l’Iliade et l’évocation du Mont Olympe. Le “cadre du brigand” un plaidoyer vibrant pour l’amitié, et une diatribe contre les psys qui cherchent partout des désirs sexuels refoulés.
Le “jour de Bérénice”, jour où l’auteur, presque aveugle, a écouté sur son magnétophone une lecture de la pièce et qui en profite pour commenter quelques uns de ses plus beau vers , mettant des mots sur toutes ces émotions que font naître chez moi Bérénice, cette pièce pour laquelle j’ai une particulière affection.
“Des taches sur un meuble ancien” est un long retour sur le passé et la vague culpabilité d’avoir sacrifié parfois son entourage à sa carrière, réflexions d’une personne se retournant sur sa vie, ses choix... qui ne peuvent, par leur universalité que toucher toute personne avancée dans la vie.
“ Tapisseries au petit point”, vibrant hommage à sa mère.
“Les nouveaux rideaux”, réflexion sur l’approche de la mort et la façon dont elle exalte les plus petites joies leur donnant parfum d’immortalité tout en nous faisant sentir notre fragilité.
Et cette richesse de réflexion nous est offerte dans un tout petit livre, auquel l’écriture précise et fluide de Jacqueline de Romilly donne un charme indéniable.
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