[Walking dead. 26, L'appel aux armes | Robert Kirkman ; Charlie Adlard]
Rick Grimes tente de canaliser les peurs incontrôlables de la communauté d’Alexandria. Il met en place un commando d’attaque qui s’entraîne en conséquence et commence à manipuler l’opinion en placardant sur les murs de son camp retranché des slogans contre les Chuchoteurs. Pendant ce temps, Eugène Porter, toujours accablé par la perte de sa petite amie Rosita alors enceinte, décapitée par Alpha, en guise d’avertissement macabre, bidouille sa radio et entre en contact avec une voix d’outre-onde. Brandon, ado dont les parents ont été sciemment éliminés par la communauté, en veut à mort à Rick Grimes. Il est prêt à tout pour se venger, même à pactiser avec le diable mais on n’approche pas le malin sans y laisser son âme au passage.
26e volume impeccable regroupant les nos 151 à 156, « L’Appel aux armes » tend plusieurs intrigues avec intelligence, orchestrant la principale qui joue du contrepied et du pied-de-nez notamment quand Negan fanfaronne sans retenue, mettant sa vie sur le fil du rasoir. Il est grandiose et charismatique, bouffon et pathétique. Le contact radio représente aussi une ouverture inattendue, étonnante et peut-être dangereuse. Enfin, le petit groupe récemment intégré à la communauté d’Alexandria semble dissimuler quelques inavouables secrets. Tout fonctionne sans temps mort. Les zombis repartent sur le devant de la scène ainsi que Negan maintenant en roue libre. Le cliffhanger est un nouveau tour de force du scénariste. L’édition française met en valeur en fin de volume les couvertures couleur des éditions américaines. La série « Walking Dead » continue à fasciner en dépit d’une longévité surprenante au royaume des morts.
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