Après avoir lu l’insipide « les nouvelles affaires du juge Ti » de Zhu Xiao Di, j’ai relu avec grand plaisir « le mystère du labyrinthe » de Van Gulik (Zhu a l’outrecuidance de croire qu’il l’a surpassé).
Le juge Ti y résout une énigme, mène trois enquêtes criminelles, se débarrasse d’un tyran local et déjoue une attaque de farouches ouigours, en une dizaine de jours. Autant dire qu’on n’a pas le temps de s’ennuyer dans ce roman trépidant.
Si j’ajoute qu’on apprend beaucoup sur les problèmes frontaliers de la Chine sous les T’ang, sur l’administration de l’empire, sur la vie quotidienne dans une ville frontalière (fictive), sans s’en rendre compte, Van Gulik ayant l’art de faire passer naturellement ses explications, vous comprendrez combien cette relecture m’a été agréable.

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