C'est Daniel Pennac qui, il y a bien longtemps, m'a donné envie de lire Bartelby. Avec cette fameuse phrase : "I would prefer not to".
Et c'est un roman qui m'a semblé intéressant à bien des points de vue. Je ne considère pas, comme Pennac semble le dire, que c'est un chef d'oeuvre, néanmoins jusqu'où peut-on supporter la liberté de l'autre? Si l'autre ne veut pas faire ce qu'on lui dit, quels sont les moyens à notre disposition pour le faire plier (ou pas)? C'est une réflexion essentielle, qui n'aboutit à aucune réponse finale - pour ma part.
Mais en même temps, ce refus de faire ce qui est attendu n'est-il pas le signe d'une mort sociale? C'est ce à quoi aboutit le livre. Suicide nécessaire pour une prise de conscience globale, à la façon d'un sacrifice, ou bien simplement désespoir immense face à la différence et à la incompréhension?
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