C'est par "Mademoiselle Else" que l'on peut aborder Arthur Schnitzler. Pour deux raisons, au moins : l'une est que c'est l'une des deux oeuvres préférées de l'auteur, l'autre est que c'est passionnant !
Schnitzler utilse le monologue intérieur: les pensées de l'héroïne sont l'oeuvre, font l'oeuvre. Pensées, souvenirs, tourments, luttes, dégoûts, sentiments de jalousie, de narcissisme, etc.

L'histoire de ce court roman : Mademoiselle Else une jeune et belle Viennoise en séjour estival dans un hôtel italien. Elle reçoit deux "télégrammes" l'informant que son père sera mis en prison pour dette, si 50 000 gulden se sont pas versés dans deux jours. A elle de solliciter une riche connaissance de son père, qui séjourne dans l'hôtel.
Le vieil homme, libidineux et pervers, exige qu'elle se mette nue devant lui ! Mademoiselle <else a jusqu'à minuit pour réfléchir, accepter ou refuser. Avec les conséquences que l'on connaît...

Huis clos, unité de temps, de lieu, et une seule action soudaine dénouera cette histoire à forte teneur psychologue.
A lire absolument.

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