Sorte d'autobiographie de Trondheim face à tout ce qu'il déteste en lui et autour de lui. Ca se rapproche d'une auto-psychanalyse, mettant en scène Trondheim et ses démons intérieurs.
J'ai trouvé ça un peu trop personnel: quelques anecdotes font mouche, mais dans l'ensemble j'ai comme une impression d'exhibitionnisme/voyeurisme pas trop utile pour le lecteur... et puis l'autoflagellation n'est décidemment pas un genre des plus passionnants, même si ça se rapproche de certaines réflexions que je peux moi-même mouliner dans les moments bleus.
Mais bon, je reste attachée à son univers graphique, son dessin noir et blanc simple, ses paysages déformés délirants, sa manière d'aborder et de représenter le sujet. Bref, le fond: bof; la forme: plébiscite!
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