Les sept dernières nouvelles que Carver a écrites dans sa vie. Elles me semblent visiblement plus mûres, mieux construites - parfois avec des matériaux déjà utilisés - , plus longues pour certaines et toujours stylistiquement plus abouties par rapport à leur contenu.
La toute dernière, "Errand" (qu'on pourrait traduire par "La commission"), si la 4e de couverture la mentionne spécifiquement comme un possible "étirement musculaire" en vue d'un développement plus long - un roman -, hypothèse à laquelle je n'adhère pas, reste cependant totalement singulière par rapport à toutes les autres nouvelles (que j'ai lues) de l'auteur. En effet, elle représente la mort de Tchekhov (qu'il adorait), un sujet donc très éloigné de l'univers de Carver qui, comme on sait, était celui-là-même où il évoluait.
Une évidence trop tardive : mon plaisir est centuplé à le lire dans le texte (même s'il s'agit d'anglais américain souvent en registre oral).
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