[Tex. 581, Lo sceriffo indiano | Gianluigui Bonelli ; Aurelio Galleppini]
Le shérif indien
En chemin pour Greystroke, Tex se souvient de son ami Jerry Norton, shérif métis accusé du meurtre de Rita Kent, fiancée à Rick Rowen, fils du potentat local. Jerry est en fuite pour éviter le lynchage et l’accusation sans preuve dont il est accablé. Tex est convaincu que Jerry n’a pu commettre un tel assassinat et il est décidé à démasquer le vrai coupable. Il se heurte d’abord à la violente hostilité des citadins de Greystroke puis le juge Frank Forrest, tireur d’élite, lui vient en aide. Ensemble, ils prennent la piste de Jerry Norton mais quelles sont les motivations réelles du juge Forrest ? Une amitié est en train de s’enraciner entre les deux hommes.
S’il fallait afficher la galerie de trognes qui apparaissent dans les aventures de Tex Willer, pas une ne se ressemblerait mais chacune mettrait en avant le visage de la duplicité, de la veulerie et de la cruauté. Il est impossible de s’y méprendre sauf quand, sciemment, et relativement rarement, le scénariste et le dessinateur s’entendent pour brouiller les cartes. Frank Forrest a un visage dur mais franc. Il est suffisamment élaboré pour être ambigu. A mesure que l’aventure avance, le ranger et le juge affrontent des épreuves qui les rapprochent. A la fin de la première partie, quand le lecteur en découvre un peu plus, il ne peut que frémir à l’idée de ce qui prend forme.
Dire que l’histoire est captivante est un euphémisme. Le tandem Faraci Cestaro fonctionne superbement. Les frères Cestaro sont simplement éblouissants. La tension est constante. Quantité de trouvailles graphiques émaillent le récit à l’exemple de l’insertion des onomatopées. Les expressions des visages sont époustouflantes. La séquence d’introduction est une pure merveille. Les échanges de regards entre le malfrat, le jeune Indien et Tex se passent de commentaires.
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