[Tex. 501, Mefisto ! | Gianluigi Bonelli ; Aurelio Galleppini]
A Paris, Ville Lumière où les ténèbres se diffusent dans la bonne bourgeoisie amatrice de sciences occultes, le couple Leonov se rend chez Vladimir Bolkonsky, sur invitation ultra confidentielle, à une séance de spiritisme animée par Narbas, un mage hindou. Capable de communiquer avec les esprits, Narbas fait apparaître sur demande, dans une boule translucide, les âmes errantes. A peine sidérée par ce qu’elle voit, Lily Leonov demande à retrouver son frère défunt, Steve Dickart. Le satanique et sardonique Dickart qui se fait appeler Mefisto, se manifeste et réclame son retour sur Terre afin de se venger de son exécuteur, Tex Willer. Entretemps, dans le village navajo, le sorcier est saisi par un cauchemar prémonitoire, celui de la venue d’entre les morts du sinistre Mefisto. Il met Tex au courant du danger encouru et le ranger, connaissant la sagesse et la probité du sorcier, décide de considérer sérieusement la vision de son ami. Les Leonov embarquent avec Narbas pour la Louisiane afin de mettre la main sur la dépouille de Mefisto, seul moyen pour que l’esprit malin se réincarne.
On peut être peu sensible à l’irruption du surnaturel dans les aventures du ranger texan mais l’intérêt majeur réside dans la venue d’un ennemi emblématique et surtout dans le traitement graphique de Claudio Villa. Ce très grand dessinateur sait tout faire et il le montre à chaque case. Les visages ont des rendus superbes, expressifs. Les corps des femmes dégagent un érotisme à tout crin. Cet épisode de juillet 2002 se poursuit dans les deux volumes suivants. On peut toujours regretter que de telles œuvres n’aient pas plus de retentissement dans l’hexagone et qu’il faille revenir à la source originelle italienne.
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