Une étoile sur 5 pour le dernier tome de la trilogie L'Epreuve, de Dashner, c'est peut-etre même trop...
La suite de l'intrigue est affligeante, décousue, l'écriture est à pleurer tant elle manque de style et sombre, plus encore qu'auparavant, dans un enchaînement d'expressions fades et même rustiques.
Ne parlons pas du sens conféré rétrospectivement à l'ensemble de l'oeuvre, qui nous fait nous demander si l'auteur avait la moindre idée de là où il allait lorsqu'il a commencé à écrire (mon avis : NON, il a essayé de trouver une fin vite fait, et ça se voit).
Ce pauvre Thomas est le même mollusque que l'on a identifié dans les premiers tomes, perdu entre les Sonya, Teresa et autres Brenda, et pourtant identifié comme le seul espoir de l'humanité, le meilleur specimen pour trouver un remède à la maladie incurable qui frappe l'espèce humaine... Ca n'est guère rassurant.
Il serait criminel de laisser Dashner poursuivre de quelconques travaux d'écritures, il n'y montre aucun talent et il est surprenant qu'une maison ait bien voulu éditer ça...
A éviter surtout.
Morceaux choisis :
-(en plein milieu de l'action) : "Bizarrement, il avait l'air de s'ennuyer" (nous tous en te lisant, mon cher James!!)
-(la brave Teresa vient de rendre l'âme en une ligne, sans préliminaires et sans s'épancher sur le sujet - Dieu merci...) : "Thomas ressentait surtout du chagrin. Voir Teresa mourir pour lui sauver la vie était très dur à encaisser" (une vraie profondeur dans l'analyse des émotions; on ignore si c'est dans le texte original ou dans la traduction que ça merde, mais le résultat est consternant)
----
[Recherchez la page de l'auteur de ce livre sur
Wikipedia]