César n'a pas été reçu à l'agrégation; il est le premier recalé, sur la liste d'attente. Son meilleur ami, Arthur, a, quant à lui, décroché le laurier sacré.
De ce simple état de fait naît le projet sordide de César d'assassiner son meilleur ami, dont il déplore par ailleurs le manque d'ouverture au monde et son existence morne, afin de se voir attribuer la place nouvellement vacante.
Il a tout l'été pour mettre son plan à exécution. Dans ce contexte, il convainc Arthur de le suivre à Cuba pour un séjour estival. Mais tout calculateur qu'il est, César n'est pas maître du projet, et rapidement, les choses ne tournent pas comme il l'imaginait.

Une fois de plus, le pitch de départ m'a paru moyennement convaincant. Et, une fois de plus, l'auteur démontre son talent à rendre tangible la vie locale dans un pays exotique, mais les tribulations futiles de ses personnages (car le projet de meurtre d'Arthur verse rapidement dans le futile également) le rattrapent, et l'empêchent d'atteindre la portée de son roman Plonger, lequel reste à mes yeux son seul accomplissement.

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