[Les 7 vies de l’Epervier. Troisième époque. 1, Quinze ans après | Patrick Cothias ; André Juillard]

Ariane de Troïl revient à Paris en l’an de grâce 1642, escortée par Gabriel de Troïl, frère cadet d’Yvon, le père d’Ariane, Germain Grandpin, le géniteur de sa fille Ninon et Beau, l’Indien homosexuel, son époux. Elle y croise le vicomte de Roquefeuille, vieille baderne belliqueuse, paillarde et revancharde qu’Ariane avait mutilé naguère en lui arrachant le nez avec ses dents. Il faut dire que le nobliau avait abusé d’Ariane alors qu’elle était sur le point d’accoucher. Le triste sire demande réparation mais Ariane sait en découdre à l’épée. Roquefeuille ne connaît pas la pitié. Défait par devant, il reviendra par derrière. Entretemps, Ariane apprend que sa fille Ninon est vivante. Elle n’a de cesse de la retrouver mais il va lui être bien difficile de se présenter à sa fille.
Les 7 vies de l’Epervier constituées en cycles et en séries sont difficiles à réunir en un tout cohérent. La série historique scénarisée par Patrick Cothias et dessinée par André Juillard est faite de trois cycles dont le 1er comprend sept volumes, le 2e, Plume aux vents, 4 tomes et le 3e débute avec le premier album de la troisième époque. Le lecteur peut être naturellement déçu par une série qui semble s’essouffler avec une trame narrative linéaire et cousue de fil blanc. Le cahier des charges est bien rempli, le dessin de Juillard est toujours aussi élégant, parfaitement lisible. Le découpage et le récit cavalent de concert mais l’ensemble manque d’épaisseur et de complexité.

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