Jia Pingwa
Né en 21 février 1952 à Shangluo. Chine.
Très tôt, il habite Xi’an, une ville dans laquelle il étudie à l’Université et obtient son diplôme après la tristement célèbre parenthèse de la Révolution Culturelle qui n’a fait que retarder de cinq années son besoin d’écrire. Il revendique fièrement ses racines paysannes aussi bien dans la première partie de son œuvre essentiellement composée de poésie et de nouvelle, qu’à partir de 1990, où la vie citadine prend de l’ampleur, sans toutefois être totalement dissociée du monde rural.
Membre actif de l’Association des écrivains de Chine, il anime une revue littéraire, Meiwen.
Source : La ville et l’ailleurs, deux écrivains contemporains, Ye Si et Jia Pingwa, par Annie Curien, Perspectives chinoises.
Bibliographie :
Une paire de chaussette (nouvelle 1973).
L’enfant soldat (recueil de nouvelles 1977).
Chroniques de deux sœurs. (recueil de nouvelles 1978)
Pleine lune (nouvelle 1978, premier Prix national de la meilleure nouvelle).
Notes des montagnes (recueil de récits 1980).
Nouvelles histoire de Jia Pingwa (recueil de nouvelles 1981).
La lune d’huile (nouvelle 1982).
Notes préliminaires sur Shangzhou (recueil de nouvelles 1983).
Les gens du val de Jiwo (nouvelle 1984 : prix littéraire décerné par l’association des écrivains de Xi’an).
Décembre. Janvier (nouvelle 1985).
Shangzhou (roman 1984).
Chien céleste (recueil de nouvelles 1986)
Turbulence (roman 1988) traduction en anglais par Howard Goldblatt. Prix Pegasus.
Grossesse (roman 1989).
La ville déchue (roman 1993 : Traduction français par Geneviève Imbot-Bichet. Prix Fémina étranger en 1997)
Le renard rouge (recueil d’essais 1994).
Nuit blanche (roman 1995).
Le porteur de jeunes mariées (nouvelles 1995) Traduction français par Geneviève Imbot-Bichet.
Le village englouti (roman 1996). Traduction français par Geneviève Imbot-Bichet.
Le vieux village des Gao (roman 1998).
Souvenir des loups (roman 2000).
Qin Qiang (roman 2005) Prix Mao Dun en 2008.
Gaoxing (roman 2007).
Le vieux four (roman 2011). traduction en préparation.
Daideng (roman 2013)
Le porteur de jeunes mariées
Wukui est le porteur de jeunes mariées. Animé par un courage exemplaire et rompu au charme de sa « cliente », il affronte les bandits.
Wukui, issu d’une famille misérable se comporte à tout moment avec plus d’humanité que n’importe quel individu, aussi noble soit-il. Respectueux, vertueux, vif d’esprit, il n’a pourtant pas l’éducation suffisante pour s’autoriser à courtiser sa bien-aimée, élevée au rang de déesse.
Jia Pingwa, l'auteur de cette nouvelle, me transporte dans un autre temps, car elles se déroulent quelques siècles en arrière, au moment où, dans le pays non unifié de la Chine, des brigands s’en prenaient aux gouverneurs locaux, pour les punir et redistribuer leurs richesses aux pauvres serfs.
Le Tout Blanc chef des bandits, ressemble à un Mandrin ou à un Robin des Bois, glorifié par le peuple, pourchassé par les soldats impériaux.
Inégalité d’écriture, amplifiée par une inégalité de traduction dans les trois nouvelles. C’est mon impression confirmée par plusieurs tournures de phrases maladroites que je n’ai pas constaté dans la première nouvelle. S’il faut n’en retenir qu’une, c’est bien le porteur de jeunes mariées. Excellente.
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