Un livre préfacé par Camus. Allez, je le cite, Camus : "Le voyage décrit par Grenier est un voyage dans l'imaginaire et l'invisible, une quête d'île en île, comme celle que Melville, avec d'autres moyens, a illustrée dans "Mardi". L'animal jouti et meurt, l'homme s'émerveille et meurt, où est le port ? Voilà la question qui résonne dans tout le livre. Elle n'y reçoit, à vrai dire, qu'une réponse indirecte. Grenier, comme Melville, termine en effet son voyage par une méditation sur l'absolu et le divin."
Camus a décidé d'écrire, après la lecture de ce livre, à Alger... "J'admire seulement ma chance, à moi qui, plus que quiconque, avais besoin de m'incliner, de m'être trouvé un maître, au moment qu'il fallait, et d'avoir pu continuer à l'aimer et l'admirer à travers les années et les oeuvres", écrit encore Camus...
Un livre de quête, de voyage, mais aussi un livre sur la finitude de l'homme, le mystère et le sacré. Tout ça, dans une langue légère, fluide, rêveuse.
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