[Durango. T. 14, Un pas vers l’enfer | Yves Swolfs ; Thierry Girod]
Clyde est voyant avec sa tignasse blanche et sa tête horrifiante. Durango n’a aucun mal à le pincer avec ses deux affidés, à les défier puis les abattre. Clyde, tueur salement amoché au genou, gît à terre. Durango lui extirpe le nom de son chef, Lance Harlan, redoutable tireur à la solde puis : « BAAAM ! ». Clyde can go to the hell. Pendant ce temps, Harlan continue sa besogne d’intimidation pour exproprier les exploitants de mines. C’est au tour de Gainsworth de subir la présence d’Harlan mais l’homme est influent et déterminé. Harlan sait qu’il va devoir passer à la vitesse supérieure. Une charge de dynamite pourrait nettoyer le terrain. Harlan a remarqué que la femme de Gainsworth serait prête à tout céder pour une bouchée de pain afin de quitter la région et retourner sur Boston, à la ville. Tout pourrait rouler au mieux pour les malfrats si Durango ne s’en mêlait pas. Harlan fait appel aux frères Leary, trois autres pistoléros sans scrupules.
Après huit années d’absence, Durango, le gaucher au pistolet automatique est de retour dans les bacs à bédé avec Thierry Girod aux pinceaux, remplaçant Yves Swolfs, maintenant uniquement scénariste de sa série. Le résultat est plus que probant. L’histoire de la vengeance est archi classique. Les références au western spaghetti sont appuyées. Pourtant, l’ensemble dégage une atmosphère crépusculaire à l’image des meilleurs Eastwood (« Pale Rider »), une lumière d’or et de sang. Les victoires restent amères.
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