Globalement, je trouve l'écrit de Murakami surestimé mais cet ouvrage en particulier l'est spécialement. Combien d'avis dythirambiques ai-je entendu avant de me lancer dans la lecture de ce pensum...un paquet.
Il ne m'a fallu qu'une grosse centaine de pages pour sentir poindre l'ennui qui n'a fait que se confirmer par la suite. Oh, c'est poétique et bien écrit, les personnages sont attachants et fragiles à un point presque caricatural. Tout est fait pour "faire japonais" on se croirait dans la romance d'un épisode de Final Fantasy...bref, c'est un peu caricatural et, pour poursuivre l'analogie avec Final Fantasy, ça n'avance pas très vite et c'est répétitif. Les héros se reposent les mêmes questions à longueur de pages (surtout Tengo et sa mauvaise conscience par rapport à l'écriture du roman), les deux histoires, quand elles se rejoignent sur la secte se répètent joyeusement, d'un chapitre a l'autre, les mêmes questions sont remisés sur le tapis (notamment lors de la seconde entrevue entre Tengo et le maître oú toute l'histoire des Précurseurs est rebalayée)...à tel point que j'ai eu l'impression de lire un roman écrit par plusieurs auteurs qui n'auraient pas contrôlé la cohérence de leur travail.
Plus je m'avançais dans la lecture, moins l'histoire m'intéressait et ce d'autant plus que j'étais convaincu que je ne lirais pas les tomes suivants.
Bref, ce roman d'une éprouvante longueur m'est tombé des mains a plusieurs reprises et j'ai du m'accrocher pour aller au bout.
L'intrusion de Murakami dans la SF est loin de m'avoir convaincu. Je passe mon tour pour la suite.
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