A l'aube de ses 90 ans, un vieil homme n'ayant jamais eu d'autres relations avec les femmes que des relations tarifées, décident de "se payer" une vierge avec toutes ses économies. Entretenant une relation privilégiée avec une "mère maquerelle", il a rendez-vous avec une jeune femme.
En relatant cette expérience et au fil des évènements qui s'ensuivent, le vieil homme revient sur différents épisodes qui ont marqué sa vie.
A la manière de Kawabata dans "
les belles endormies", Garcìa Màrquez nous entraîne dans une histoire atypique avec beaucoup d'humilité et d'humour.
Je crois d'ailleurs que j'aurais bien plus aimé ce livre si je n'avais lu "
les belles endormies" cette année.
La lecture a été très entachée du souvenir "trop frais" que j'avais de l'autre. L'effet de surprise a donc été moindre.
Mais il est très court, très bien écrit et se lit très vite (158 pages).
J'ai particulièrement retenu:
"Il ne reste de vierge en ce monde que ceux qui comme toi, sont nés au mois d'août" (et septembre aussi d'ailleurs) !!!
"Vers cette époque, j'avais entendu que le premier symptôme de la vieillesse c'est quand on commence à ressembler à son père."
"En revanche, que les vieux perdent la mémoire des choses qui ne sont pas essentielles et gardent presque toujours celle des choses qui les intéressent le plus est une victoire de la vie. Cicéron l'a illustré d'un trait de plume: il n'est point d'ancien qui n'oublie où il a caché son trésor."
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