J'ai lu les commentaires que d'autres agoriens ont laissé sur ce livre. J'ai beaucoup aimé les terme "weight watchers", je vais y revenir.
Pour ma part, je vous l'avoue, je me suis arrêté autour de la 300ème page (sur près de 500). Je n'en pouvais plus.
Non, l'histoire ne me semblait pas si mauvaise que ça, au fond. J'étais intéressé par la suite, le dénouement, tout ça. Pas super emballé, mais ça se lisait quand-même, hein.
Non, ce qui me hérissait à chaque page (ou presque) c'était justement le côté "weight watchers" (je n'aurai pas mieux su le qualifier!). A chaque page, je soupirai en me disant "ce bouquin a été écrit pour des lectrices de magasines féminins". Et on décrit les p'tits tracas féminins par ci, et on ne fait que parler du poids d'Erica, qui se plaint de peser 72 kilos (bon ben moi je tourne autour des 100kg, alors vous voyez...) Sans compter les éléments d'enquête qui sont répétés 4 ou 5 fois dans un même chapitre, histoire qu'on retienne bien ce qui est important, hein...
Bref, ce n'est pas l'histoire en elle-même, c'est LE STYLE qui m'a exaspéré. Le styyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyle, c'est important. Ca détermine un public. Et si on avait voulu écrire un thriller genre "thriller suédois" pour des adoratrices de Bridget Jones on n'aurait pas écrit autrement.
Alors oui, je suis un mec, et je n'y entends rien. Mais attention, pas de machisme là-dessous. Du moins je ne crois pas. Je suis juste exaspéré qu'on caricature les femmes à ce point, et qu'on les maintienne dans l'esclavage du poids idéal, de la sottise convenue (parce qu'une femme se doit d'être une sotte, vous ne le saviez pas?) et du règne de l'apparence sans aucune profondeur...
A chier quoi...
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