Sur la Colline, Karel a été assassiné pour avoir peint des mots de révolte sur les murs. Puis Parleur arrive sur la Colline, plein des mots de son ami, et pour affronter un hiver de famine et les exactions du Prince, pour montrer aux Collinards la voie de la solidarité, il parle, parle, et c'est bientôt toute les Colline qui reprent les mots - et le rêve - de Karel: se libérer du pouvoir qui opprime (celui du Prince, celui de l'Eglise...), prendre sa vie (dans ce qu'elle a de plus quotidien) entre ses propres mains, s'entraider et renoncer à la violence.
Le texte d'Ayerdhal n'a rien d'angélique, mais il est porté par une ferveur convaincante et bouleversante. Peu de choses le rattachent finalement au domaine de l'imaginaire, à part son sujet: la réalisation d'une utopie - et une utopie n'est pas forcément irréalisable...
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