Le roman commence en plein milieu de l'action : on découvre la horde se préparant à faire face à un vent extrêmement violent. On découvre les différences de caractère entre les personnages : certains veulent se mettre à l'abri, d'autres pensent qu'il faut l'affronter en terrain découvert. Quand on voit la violence du vent, on comprend la difficulté de leur mission, qui ne semble pas si impressionnante quand on lit le quatrième de couverture : remonter ce vent qui souffle toujours dans le même sens pour parvenir à sa source, à cet extrême-amont dont personne ne sait à quoi il peut ressembler. Ils forment la 34e horde, la 34e génération de gens qui partent à l'assaut du vent, et ils espèrent aller plus loin qu'aucune des hordes qui les ont précédés.
Tous les membres de la horde sont persuadés du bien-fondé de leur quête, même si aucun ne sait ce qui se passera s'ils arrivent à leur but, et si les idées qu'ils s'en font diffèrent fortement. Une chose est sûre : leur marche à contre-vent, leur "contre", est un acte d'une signification profonde et il n'est pas question de se faire aider par des machines, des genres de bâteaux à éolienne qui ont été énormément améliorés récemment et qui peuvent désormais remonter plus vite qu'un homme à pied.
Au fil du livre on va découvrir les différents membres de la horde, qui racontent tour à tour le roman, chacun avec sa voix, mais également le monde dans lequel ils évoluent et la mystique qu'ils tissent avec le vent. Tout cela contribue à une ambiance incroyablement forte, et l'intrigue n'est pas en reste, faisant de
la horde du contrevent un livre extrêment fort.
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