Nantes dans les années trente, une femme Ludivine Marchal de Lampray,, arrivée de Saïgon , styliste est convoitée par certains hommes. Les femmes ne sont pas indifférentes à son charme. Sous son toit , vit une domestique amanite, Chu-Anh , quel rapport a-t-elle avec Ludivine ? un mystère entoure ces femmes.
Ludivine tente de découvrir quelle est la personne , homme ou femme , "qui lui a fait parvenir une enveloppe de beaux billets pour des dessous féminins haute couture à livrer sous huitaine au Soleil de Zanzibar, une maison close fort discrète.". Ludivine compte sur le don de Chu-Anh. Mais sa facilité de clairvoyance est restée à Saïgon. Elle n'est plus experte dans ce domaine, ici en France.
Ludivine va provoquer une rencontre de nombreuses personnes en organisant un récital de piano, joué par une de ses amies. Cette musique jouée va ressusciter des souvenirs chez certains invités. Lors de cet intermède musical, un cri , une chute dans l'escalier, une chute mortelle , suicide ou meurtre ? Le commissaire Fédrun est appelé sur place. L'enquête commence, méthodiquement ce commissaire sonde les personnes. Puis une deuxième mort suit, la joueuse de piano. Cette affaire en ressuscite une autre . Pourtant les mobiles sont là, folie de l'argent, folie des sens , le tout mêlé aux effluves d'opium composent une série enivrante.
J'ai aimé ce livre court où l'action est présente, et où le lecteur est entraîné et découvre le milieu de la bourgeoisie nantaise de l'entre-deux guerres.

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