[Longue marche, tome 1 : Traverser l'Anatolie | Bernard Ollivier]
Jeune retraité de soixante ans, Bernard Ollivier, non content d'avoir avalé la route de Compostelle en trois mois se lance dans un défi d'envergure : arpenter la route de la soie d'Istambul à Xian (Chine). 12.000 kilomètres en solitaire en dehors des sentiers battus, à la rencontre d'une terre et de son peuple.
Le premier tome de ce récit nous fait parcourir la Turquie intérieure, ses routes, ses montagnes, ses steppes et ses villages reculés.
Ollivier semble avoir préparé son voyage dans les grandes lignes mais n'est pas très bien équipé : ses chaussures lui font mal aux pieds, sa carte de la Turquie est une version routière et ancienne pas très adaptée pour un périple à pied. Notre héros ne parle pas un traitre mot de turc, encore moins de farçi, bref il n'est pas super équipé pour une rando de 2800 km d'Istambul à Téhéran.
Et pourtant il part, fait des rencontres sympa, d'autres moins, manque de se faire rançonner, découvre la Turquie de l'intérieur. Chaque jour il parcourt 40 km à pied et il est finalement stoppé à 50 km de la frontière Iranienne par une dysentrie amibienne qui l'oblige à se faire rapatrier en France.
Un voyage bourré d'humanité.
Vivement le tome 2
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