Ce premier tome commence par le camp de Boulogne et se finit à la bataille de Wagram en 1809, dernière grande victoire napoléonienne.
L'auteur, dans son travail d'historien, a voulu se placer au niveau du troupier, du grognard mais la présence de l'Empereur est incontournable et de brèves biographies des plus illustres de ses maréchaux et généraux émaillent ce récit. Le moyen qu'il emploie pour montrer la souffrance de ces conscrits, qui marchent et crèvent, est de s'appuyer sur les mémoires de chirurgiens : Larrey pour la Garde, toujours privilégiée, et Percy pour les autres.
Ce tome est aussi marqué par le premier échec (celui contre la guérilla en Espagne) de Napoléon qui n'a pas su apprécier correctement la mentalité du peuple espagnol marqué par le passé de l'Inquisition et une emprise écrasante des religieux dans leur quotidien, ainqi que le climat et le terrain de la péninsule ibérique.
Le récit est vivant, le rythme est enlevé comme une charge de cavalerie menée par Murat.
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