[Etre sans destin | Imre Kertész, Natalia Zaremba-Huzsvai (Traducteur), Charles Zaremba (Traducteur)]
Je ne sais pas pourquoi, mais ça me gêne de critiquer un livre sur la Shoah, d'un auteur qui l'a vécu. Parce qu'en plus, je n'ai pas beaucoup aimé "Être sans destin". En fait, je me suis ennuyée et je me suis surprise à vagabonder avec mon esprit alors que je lisais. A la fin je ne savais plus très bien qui était qui.
Et pourtant, c'était bien parti. L'arrivée au camp est complètement ahurissante, car le narrateur et ses compagnons d'infortune ne se rendent absolument pas compte dans quel guêpier ils se sont mis. Ils voient un terrain de foot (pour les soldats allemands certainement) et se disent qu'ils iront joué après leur travail. Je suis restée bouche bée et j'ai eu beaucoup de peine.
Après ce passage, je me suis lassée. Je n'arriverais pas à dire pourquoi, mais je ne suis pas arrivée à rentrer dedans par la suite. Je me suis même forcée à finir.
Je crois que c'est cette narration distante qui ne fait pas entrer le lecteur dans le cœur du récit. L'histoire est racontée par un jeune garçon de 15 ans, qui voit ce qui l'entoure et donc raconte avec ses yeux d'adolescents. Il y a une certaine naïveté, une certaine distance et nonchalance par rapport à certains évènements qui m'ont beaucoup gênée !
J'essayerai de lire d'autres livres sur la Shoah avec Elie Wiesel et Aharon Appelfeld. J'arriverai peut-être à mettre le doigt sur ce qui m'a pas plu dans ce livre.
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