Un bon jour pour mourir est un road trip et c'est là son principal défaut. Parce que l'auteur de Dalva s'attaque à un thème que d'autres ont aussi exploité, et en mieux. Il faut dire, pour lui rendre justice, que quand il écrit 'un bon jour pour mourir', il n'est pas encore l'auteur de Dalva, mais déjà celui de Légendes d'automne et faux soleil...un recueil de novelas et un roman un petit peu plus couillus, si vous permettez l'expression.
Car que retenir de 'un bon jour pour mourir'? Deux gars qui se cuitent ensemble dans un bar de Key West et décident d'aller dynamiter un barrage en construction sur le Grand Canyon. A grands renforts d'alcool pour l'un, de médicaments pour l'autre, ils taillent la route et emmènent dans leur sillage une femme qui aime celui qui la méprise et rejette celui qui l'aime. Ce dernier est également un fan de pèche et le narrateur et le récit est donc une longue litanie de cuites, lendemain de cuites, envie de pèche, désirs unilatéraux, concupiscence, interrogation sur la raison de ce voyage...bref, c'est long, pas très original, souvent chiant et je n'en ai pas retiré grand chose si ce n'est une interrogation sur Jim Harrison dont j'ai finalement lu autant de livres que j'ai adoré que de livres que j'ai détestés...
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