[La tour sombre Tome 6 : Le chant de Susannah | Stephen King, Marie de Prémonville (Traducteur), Darrel Anderson (Illustrateur)]

Superbe. L'histoire est comme toujours passionnante, les coups de scène ne manquent pas et le style est très fluide. Il me semble toutefois percevoir une certaine pression dans ce livre, à la différence du précédent, et ceci parce que sans doute Stephen King fait tout son possible pour faire coïncider chaque élément de l'immense mosaïque qu’il a créé en plus de trente ans de carrière. Chaque chose va à sa place et, même si sûrement beaucoup de points obscurs demeurent encore dans le passé du pistolero, les presque neuf cents pages du dernier volume promettent de nous révéler d’un seul coup beaucoup de choses. Je ne comprends pas la perplexité d’aucuns à l'égard de l'ingérence de l'auteur dans les pages du livre et dans l'histoire de la saga. Sincèrement, je n'en suis pas indigné, au contraire, j’étais très curieux de savoir comme Stephen se serait tiré d’affaire pour se décrire, et je dois dire qu’il s’en sort pas mal. Il faut du courage pour faire ce qu'il l'a fait et surtout avec quelle maestria il le fait. J'ai considéré le personnage de Stephen King ni plus ni moins que ce qu’il est : un personnage. Le dernier chapitre sera indubitablement éclatant.

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