Dans ce court roman, A. Miller s'essaie à un genre nouveau, qu'il explique dans sa préface : l'écriture influencée par le cinéma.
Il ne s'agit en aucune manière de ces romans tirés de film, d'une platitude désespérante.
Mais il découpe ses descriptions comme des plans de cinéma, semble évoquer des mouvements de caméra, traite ses dialogues avec la vivacité et l'acuité d'un scénario ou d'une pièce de théâtre.
Ses descriptions de paysages, précises et imagées donnent à "voir" le cadre de l'action.
C'est une grande réussite technique.
Quant à l'histoire, c'est celle de quatre paumés dans un monde en mutation, elle est à la fois ancrée dans une période historique, la fin de la vie libre des cow-boys, des mustangs, des rodéos et a une dimension intemporelle. L'atmosphère du roman, rappelle celle des romans de Steinbeck.
J'ai beaucoup apprécié cette lecture, j'aimerais voir le film.
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