Le narrateur est le précepteur des enfants d’un général désargenté. Eperdument amoureux de la belle-fille du général, celle-ci le traite avec mépris en esclave. L’histoire se déroule dans une villégiature alors que le général attend un héritage qui le remettrait à flots financièrement. De nombreux personnages louches gravitent autour du général et de sa famille, et le narrateur va peu à peu percer leurs motivations à jour.
Comme lors de la lecture de « Crime et châtiment », je suis restée complètement imperméable à l’histoire. Encore une fois, j’ai trouvé les personnages de Dostoïevski bêtes, sots et irrationnels. Pas irrationnels suite à l’emprise de la passion – ça je peux le comprendre – mais irrationnels dans l’absolu, agissant sans motivation apparente, et surtout ils sont d’une inconstance incroyable, sans suite dans les idées ou projet à long terme.
La dernière page du roman révèle un rebondissement. Je suppose qu’à cette révélation, le lecteur est sensé plaindre et avoir pitié du narrateur. Mais moi, je me suis dit que c’était bien fait pour lui, qu’après avoir été aussi inconsistant il n’avait que ce qu’il méritait. En un mot, je crois être passée à côté du livre et du message qu’il est sensé délivrer.
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