Giono et moi n'arrivons pas à nous comprendre. J'admire sa plume, les univers qu'il arrive à créer, son goût pour la nature etc., mais je n'y prends pas goût et à chaque fois que je le lis, je trouve le temps long.
Avec ce roman, je n'ai pas pu échapper à l'habituel sentiment de lenteur, mais j'ai bien plus savouré ma lecture. Je crois que ce qui m'a séduite, c'est que j'ai pu m'attacher aux personnages, à un Angelo pétillant, plein de vie, de courage et d'idées, et à une Pauline de caractère. L'atmosphère toute particulière dû à la peur et aux ravages du choléra (très symbolique, d'ailleurs, ce choléra, qui semble parfois choisir ses victimes) est elle aussi remarquablement créée.
Bref, Giono ne sera jamais mon écrivain préféré, mais avec ce roman, j'ai à nouveau envie de le découvrir. C'est un des défis de ma vie de lectrice depuis toujours : aimer Giono. On m'a conseillé Un roi sans divertissement, on verra si j'ai enfin une révélation.
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