Un chef-d'oeuvre, me semble-t-il, où Olivier Adam exprime avec maturité son talent (plus que son statut) de grand écrivain.
Car pour l'être, il ne suffit pas de servir à chaque opus ses mêmes visions, ses mêmes obsessions, ses mêmes couleurs de vie si de tout cela vous ne faites q'une soupe de midi. Olivier Adam me paraît écrire au plus près de l'âme, il se dépouille mais son style s'enrichit.
Quant à ce balancement entre la France et le Japon, c'est un autre point d'équilibre de ce roman.
Qu'au détour d'une page Adam cite Modiano, cela n'aura échappé à personne, mais chacun a sa musqué et celle d'Adam est de plus en plus origInale. La musique des pierres du Japon ou/et des pierres de la campagne française ?
----
[Recherchez la page de l'auteur de ce livre sur
Wikipedia]
Afficher toutes les notes de lectures pour ce livre