Il y a un point commun aux trois livres de Perez-Reverte que j'ai lus : je m'y suis profondément ennuyé. Je n'ai même pas terminé 'le tableau du maître flamand' : l'ennui et la lenteur du récit (ainsi que mon total désintérêt pour les arcanes du jeu d'échecs) ont eu raison de ma curiosité et de ma patience.
Une galerie de personnages qui me sont tous plus antipathiques les uns que les autres (une restauratrice de tableaux, un joueur d'échecs, un antiquaire, une galeriste, un universitaire) s'interrogent sur le sens caché d'un tableau qu'un maître flamand a peint à la Renaissance...le sujet du tableau et le nœud de l'énigme sont une partie d'échecs que disputent deux amis dont l'un a été assassiné deux ans avant que le tableau ne soit peint.
Résoudre la partie (en imaginant les coups antérieurs et en jouant les coups postérieurs à la situation représentée par la toile) doit permettre de comprendre l'énigme imaginée par le peintre, laquelle a, on s'en doute, des répercussions dramatique dans le présent. Il m'aurait été possible de m'intéresser au problème (qui tourne donc essentiellement autour des échecs) si l'auteur ne passait pas son temps à décrire des à-côté de l'enquête aussi passionnants qu'un thé chez la Reine d'Angleterre....
J'avais déjà remarqué dans 'le Club Dumas' que Perez Reverte n'était pas très doué pour ménager le suspens, captiver l'amateur de polar...çà se confirme avec cet opus.
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