Dans la Corée des années trente alors sous domination japonaise, le vieux maître Yun profite de ces vieilles années en écoutant de la musique, en se faisant masser les jambes par des jeunes lycéennes et en pratiquant l’usure pour augmenter encore et encore sa fortune. Un personnage pour le moins antipathique d’une radinerie sans borne qui ne rêve que de voir sa descendance accéder à des postes importants ce qui donnerait enfin à la famille une certaine honorabilité. Ses parents ne l’aiment pas et ne pensent qu’à la meilleure façon de l’escroquer ce qui n’est pas une mince affaire quand on connaît le patriarche. Je l’avoue, j’ai moyennement apprécié cette suite de combines pour ne pas payer le bus ou pour économiser la course du pousse-pousse et les autres personnages sont aussi détestables que leur odieux grand-père. Heureusement le ton satirique et mordant est la pour faire ressortir le ridicule des situations et un soupçon d’humour - Qui malheureusement n’a pas du être facile à traduire - sauvent l’ensemble de l’ennuie. Je pense que l’époque et la culture par trop différente de la notre ne nous permettent pas d’apprécier réellement ce roman.
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