Un grand roman, je dirai même un grand de chez grand.
Déjà "Je n'ai pas peur" un autre de ses romans m'avait paru comme un vrai petit bijou. J'avais même eu l'occasion grace au BC de le lire en italien.
Dans celui-ci il y a aussi
une histoire passionnante
une vision de de la vie des marginaux : alcoolique, handicapé ou même nazi
les rapports entre père et fils
la vie dans une petite ville (un village ?) italien
des pointes d'humour quand il faut...
une écriture simple et très agréable,
4ème de couv :
"Rino Zena et son fils Cristiano vivent ensemble dans une plaine désolée. Les services sociaux menacent le père, chômeur alcoolique et nazi, de lui retirer la garde de ce fils qu'il éduque par la terreur, malgré l'amour viscéral qu'il lui porte. Accrochés l'un à l'autre, ils survivent dans une sorte de dignité dénaturée. Avec ses deux étranges amis, le père décide d'améliorer leur existence misérable en préparant un casse. Cette nuit-là, la pluie, les crues du fleuve et les torrents de boue balaient tout sur leur passage. De cette tempête apocalyptique et meurtrière émerge la figure lumineuse d'une jeune victime expiatoire, qui va changer à jamais le destin de chacun... Comme dieu le veut.
Ammaniti dépeint une Italie ravagée par la vulgarité et l'abrutissement consumériste. La férocité des exclus y explose de manière dévastatrice, mais la tendresse de l'auteur envers ses personnages paumés et déchus imprègne d'une troublante humanité ce grand roman où cohabitent horreur et humour désenchanté."
ce que j'ai moins aimé:
rien du tout
Un grand bonheur de lecture.
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