Face à la tyrannie des Lettrés qui ont interdit tous les ordinateurs au profit du livre, les Zappeurs propagent un virus qui efface les mots à mesure qu'ils sont lus. Seule Allis est capable d'identifier l'inventeur du virus et de trouver un antidote...
Première chose plaisante à la lecture de ce livre : le nom des personnages. L’héroïne est Allis L.C. Wonder, on trouve aussi Colin B.V. Chloé ou encore Emma G.F. Croisset… Je suppose que vous avez compris le principe. D’ailleurs, il y en a un que je n’ai pas reconnu : Jacky C.A. Rimbault. Si quelqu’un peut m’éclairer ?
Le thème de départ est très intéressant : la lutte sans merci entre les livres d’un côté et les écrans de l’autre. C’est d’actualité ! Mais ce n’est pas manichéen pour autant, et c’est tout l’intérêt du personnage d’Allis (et de Mondaye…) qui comprend bien la complexité du débat. C’est pourquoi elle est choisie pour tenter de résoudre le fléau du virus L.I.V.3. Au départ, ça a l’air formidable ; grâce à lui, le lecteur de romans se retrouve au bout de quelques pages plongé dans le livre lui-même (comme dans « l’affaire Jane Eyre » de Fforde) ; mais une fois le livre refermé, plus personne ne peut le lire, les lignes ont toutes disparu. Sans vouloir spoiler, je trouve la solution apportée à la fin un peu bidon, m’enfin. Ca ne m’empêche pas de l’avoir trouvé très agréable à lire et bien écrit.
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